Traduit de notre blog en anglais par Konimba DEMBELE et
Mrs. Saratha Doumbia.
Le Mali abrite l’ancien centre d’études Tombouctou, qui était une plaque tournante de l’astronomie et des mathématiques anciennes. Le pays était également la patrie de la personne la plus riche de tous les temps, le roi Mansa Musa Ier du XIVe siècle, dont la richesse était alors près de six fois supérieure à celle de la personne la plus riche du monde actuellement (corrigée de l’inflation).
Outre ces richesses culturelles et matérielles passées et présentes, le Mali est également le lieu de naissance d’Oryza glaberrima, le riz africain, l’une des deux espèces de riz actuellement domestiquées.
L’agriculture à travers les âges
Le delta intérieur du Haut-Niger, situé au Mali, est l’endroit où le riz africain aurait été domestiqué vers 1500 avant notre ère (il y a environ 2 500 ans), indépendamment du riz asiatique que la plupart d’entre nous connaissent aujourd’hui. Le riz africain est toujours cultivé en Afrique de l’Ouest, bien qu’il représente moins de 20% de la production de riz dans la région.
Préféré par de nombreux habitants pour son goût et sa facilité de culture, il s’agit d’une plante plus résistante que la variété asiatique. Le riz africain est plus tolérant à la sécheresse, plus résistant à certains parasites et maladies courants et mieux à même de rivaliser avec les mauvaises herbes. De ce fait, il est peut-être mieux adapté aux incertitudes engendrées par le changement climatique que les espèces commerciales asiatiques, bien que son rendement soit généralement inférieur.
Certains cultivars flottants de riz africain peuvent tolérer des inondations d’une profondeur allant jusqu’à 2,5 m et poussent très différemment du riz asiatique, qui nécessite de l’eau peu profonde ou un sol humide. La préservation des informations génétiques qui confèrent au riz africain ces caractéristiques bénéfiques est considérée comme essentielle pour la sélection future de cultivars de riz capables de faire face aux défis du changement climatique tout en maintenant des rendements élevés.
Défis modernes de l’agriculture
Les défis environnementaux exacerbés par le changement climatique, ainsi que les conflits dans la province centrale de Mopti et dans le nord, ont troublé le Mali ces dernières années et la production agricole en a souffert.
Environ 80% de la population travaille dans l’agriculture et la plupart sont des petits exploitants qui dépendent de l’agriculture pluviale. Seulement 3% des terres rurales sont irriguées ou ont accès au fleuve Niger.
Irrigation du futur
En dépit de ces difficultés, le Mali avait été identifié comme la région au potentiel agricole le plus important de la région du Sahel au sens large. Les agriculteurs au Mali utilisent les pompes solaires Futurepump pour irriguer leurs cultures, ce qui augmente les rendements et réduit leur dépendance à des précipitations imprévisibles.
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